Les rivières asturiennes se sont spécialisées en nous laissant des images inoubliables. Obligés de sauver d'énormes inégalités, ils offrent une grande capacité érosive, creusant sur leur passage une multitude de faucilles, de canyons et de gorges.
Comment aller aux cascades d'Oneta ?
Vous devez vous rapprocher de la ville d'Oneta (Villayón), soit par l'AS-36 de Luarca, soit par l'AS-25 de Navia. Nous commençons le parcours Au centre de la ville, le long d'un chemin large et plat, laissant la rivière à gauche et les maisons de la ville à droite.
En raison de sa beauté et de son unicité, le réseau de zones protégées des Asturies comprend ces chutes d'eau dans la municipalité de Villayón, un ensemble de trois cascades qui s'échelonnent sur quelques mètres, marquant le cours de la rivière Acebo qui coule entre des rochers et de nombreux puits. Certains, comme le Diablu, ont une grande profondeur et des tourbillons dangereux à l'intérieur. Soudain le courant s'engouffre verticalement une hauteur d'une quinzaine de mètres, formant une cascade d'une beauté spectaculaire. C'est la cascade du Firbia, le plus accessible et impressionnant des trois. Autour d'elle, la précipitation continue des rochers a formé un cirque sur lequel les eaux se brisent grossièrement. Le son constant, d'une grande puissance acoustique, s'accompagne d'un effet de vent qui impressionne, des rafales d'air continues qui sont le résultat invisible de cette grande chute d'eau dans le ravin.
Les parois de la roche sont densément couvertes de mousses et de fougères. La cascade est entourée par chênes, bouleaux et châtaignes et sur sa marge droite, il y a un canal qui dans les temps anciens fourni plusieurs moulins. Nous sommes donc dans un endroit privilégié pour apprécier cette relation étroite entre le paysage asturien et son ethnographie liée à l'eau.
Troisième cascade d'Oneta
L'itinéraire signalé par celui que nous sommes arrivés se termine ici, dans la cascade de la Firbia. Cependant, en dessous il y a d'autres deux de plus basse hauteur mais pas moins beau: l'Ulloa et le Maseirua. Dans les environs immédiats de ces derniers, la végétation est encore exubérante, avec une couverture feuillue de cendre et d'aulne.
Il y a beaucoup de visiteurs qui arrivent à la première cascade et peu de ceux qui trouvent le chemin pour descendre à la seconde. Atteindre le troisième est plus compliqué, avec une descente très dangereuse. Nous l'admirons donc au loin.
Pour trouver la deuxième cascade, nous devons accompagner la rivière dans sa descente agréable entre les piscines et les petites cascades. La piste se termine ici, et à partir de maintenant elle devient un chemin facile dans ses premiers mètres mais moins accessible dès que la cascade apparaît. La piste passe à côté d'un moulin à eau abandonné que nous pouvons visiter.
Avec de la chance, au fil de la rivière nous pourrons voir quelques loutres, la faune la plus représentative de cet écosystème. Ce n'est pas par hasard, la présence de loutres nous indique clairement que la qualité environnementale de cet environnement est très élevé, et que mérite bien sa protection et le titre obtenu: Monument Naturel de la Principauté.
Photos Va avec moi.
Information:
La route des cascades commence au village de Oneta, où il est accédé de la capitale municipale, Villayón, à travers l'autoroute locale AS-36 qui relie cette population avec Luarca.
Ce sont des deux kilomètres de voyage(aller-retour) qui nous prendra une heure (aller-retour).
La traversée qui mène aux cascades n'a pas de perte, c'est aussi un itinéraire particulièrement suggestif qui nous conduit d'abord à la tête du ravin.
Depuis Oneta, l'itinéraire commence au début entre les prairies et les terres agricoles. Puis la route se rétrécit et commence une descente raide qui mène à la cascade de la Firbia. Le parcours décrit, à peine plus d'une demi-heure de marche confortable, fait partie du Réseau des sentiers locaux de la Principauté des Asturies, avec la clé SL.AS-5, et il est correctement indiqué.
Texte: © Ramón Molleda pour asturias.com
